Album pour les 90 ans de Jacqueline | |||
Nous voulons dire quelques mots pour Jacqueline. | |||
Après un hiver assez difficile, entrecoupé par plusieurs longs séjours à l'hôpital, Jacqueline est rentrée chez elle et s'est éteinte paisiblement dans son lit. Malgré une grande surdité et sans sortir, passant en déambulateur de son lit à son fauteuil, elle gardait le sourire et, intacte son énergie pour gérer sa PME d'aide à la maison, les papiers et son budget. Tous les jours elle lisait Le Monde, Ouest-France et aussi de nombreux hebdomadaires comme le journal des Sables, avec lecture du carnet des naissances, mariages et décès, sans oublier de nombreuses oeuvres. Elle continuait la lecture, les mots croisés du monde et le journal de A2. Les réunions de l'ACI et du club de lecture se faisaient chez elle et régulièrement ses amis venaient jouer au bridge. Ces dernières années, elle passait une semaine à l'hôpital pendant l'hiver, ainsi elle était remise sur pied jusqu'à l'année suivante. De même cette année, elle espérait encore passer l'été chez elle, avait différé une admission en maison de retraite pour septembre et refusait tout aménagement « handicap ». |
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Faire-part |
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Arbre généalogique |
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Jules Outrat |
Vieillard Laure |
Jacques Marot |
Bellot Élise |
Paul Outrat |
Adrienne Marot |
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Jacqueline Outrat |
Nous allons vous présenter Genièvre Outrat, que tout le monde connaît sous le nom de Jacqueline Tordeux. Quelques années après tu réussis le Bac et une licence de droit. |
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Une première naissance, Patrice. Après quelques années et deux enfants supplémentaires, Marc et Pascal, tu es Administrateur Civil chargée des professions de santé, spécialisée dans le statut des praticiens et de leur régime de retraite. Une nouvelle arrivée dans la famille : Sylvie. Celle-ci te permet de prendre une retraite anticipée et ayant travaillé vingt ans, tu bénéficieras de cinquante ans de retraite ! | |||
Tu continues ton activité professionnelle et publies, avec Pierre JEAN en 1967, un livre : « le médecin à l'hôpital public », des précis législation hospitalière et des articles dans la revue du médecin hospitalier. |
Tu travailles en collaboration pour l’INSERM, jusqu'en 1996, tu enseignes à l’école des futurs directeurs d’hôpitaux et tu es nommée administrateur de l’hôpital de Saint-Maurice (psychiatrie). Régulièrement, nos sorties du samedi nous permettaient de rencontrer tes collègues et nous étions impressionnés par les salles communes qui sentaient l'éther. Les manuels de DROIT HOSPITALIER utilisés dans la préparation aux concours sont plus communément connus sous le nom « de TORDEUX ». Je vous suis très reconnaissante du travail que vous avez accompli pendant de nombreuses années, nous y sommes restés fidèles… | ||
Ton époux prend une retraite anticipée pour raison de santé et vous vous installez aux Sables, lieu privilégié de ta famille depuis ta naissance. Mais il te fallait plus d’occupations intellectuelles. Tu continues à publier dans la revue du praticien, tu joues au bridge à un haut niveau, tu participes à un club de lecture et assures les comptes rendus l’ACI. | |||
Nous pensons fort à toi et tu seras toujours dans nos cœurs. Tu n’aimais pas le noir, les trous dans les pantalons, mais adorais le caramel, les orangettes et le bridge avec tes amis. | |||
Tu avais une grande fierté de ta descendance : 12 petits-enfants et 17 arrières petits-enfants. Tu réunissais autour de ton fauteuil de salon enfants, petits enfants et arrière-petits-enfants. Ces souvenirs resteront toujours présents : on ne t’oubliera jamais. |
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D'après les textes de Pascal et Anne-Lise | |||
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Lettre no 102, créée le 18/5/2015 |