Une droite est orthogonale à un plan si et seulement si elle
est orthogonale à deux droites sécantes distinctes de ce plan.
Truc du menuisier : la droite (d), perpendiculaire aux
droites (d1) et (d2) sécantes en O, est perpendiculaire au
plan (p). La porte (p1) tourne alors normalement autour de (d).
Théorème : une droite perpendiculaire à deux droites
sécantes distinctes
d'un plan est orthogonale à ce plan
(ces deux droites sont sécantes au point d'intersection
de la droite orthogonale et du plan).
Propriété : une droite orthogonale à un plan
est orthogonale à toutes les droites de ce plan.
Remarque : pour démontrer que deux droites sont
orthogonales, il suffit de démontrer que l'une des
droites appartient à un plan orthogonal à l'autre.
Le théorème du toit énonce une propriété de parallélisme pour l'intersection de deux plans sécants dans l'espace.
Si on a :
• deux droites parallèles d1 et d2,
• un plan P1 contenant d1,
• un plan P2 contenant d2,
alors la droite d d'intersection des deux plans P1 et P2,
si elle existe, est parallèle aux droites d1 et d2.
CDHG est un trapèze, avec (CD)//(GH),
EFGH est un rectangle, donc (GH)//(FE),
d'où (CD)//(FE), CDEF est un trapèze.
La droite (EF) est contenue dans le plan (CDE).
Les droites (DE) et (CF) sont coplanaires et donc concourantes en K.
Soit I et J les points d'intersection des côtés non parallèles des trapèzes.
Les plans (ADHE) et (BCGF) ont pour intersection la droite (IJ).
D'après le théorème du toit, (IJ) est parallèle à (AD) et (BC).
Le point K, contenu dans ces deux plans, est situé sur (IJ).
Soit (d) est une droite contenue dans un plan (p) et M un point de l'espace.
Si H est le projeté orthogonal de M sur (p) et K est le projeté
orthogonal de H sur (d), alors K est le projeté orthogonal de M sur (d).
Indication
La droite (MH) est orthogonale à (d) car elle est orthogonale
au plan (p) qui contient la droite (d). (HK) est orthogonale à
(d) par définition du point K.
Le plan (MHK) est donc orthogonal à (d) car il contient deux
droites sécantes orthogonales à (d).
Par suite, (d) est orthogonale à toute droite de (MHK)
et en particulier à (MK) ce qui prouve que K est le projeté
orthogonal de M sur (d).
2.a.Pour montrer l'alignement de trois points de l'espace,
on peut montrer que ces trois points sont communs à deux
plans sécants, ils sont alors sur la droite d'intersection de ces deux plans.
Avec GeoGebra, soit (p) le plan horizontal planxOy.
A, B et C sont trois points non alignés n'appartenant pas à ce plan (p).
La droite (AB) coupe le plan (p) en C’,
la droite (AC) coupe le plan (p) en B’,
la droite (BC) coupe le plan (p) en A’.
Les points A’, B’ et C’ sont alignés.
En effet, ils appartiennent à la droite (d) d'intersection
des deux plans sécants (ABC) et (p).
Dans l'espace, soit trois demi-droites distinctes (d1), (d2),
(d3) d'origine O. Sur chaque demi-droite on place deux
points : A1 et B1 sur (d1) ; A2 et B2 sur (d2) ; A3 et B3 sur (d3).
Les droites (A1A2) et (B1B2) se coupent en I, (A2A3) et (B2B3)
en J et (A1A3) et (B1B3) en K
Que peut-on dire des points I, J et K ?
Indication
Considérer l'intersection des plans (A1A2A3) et (B1B2B3).
Les trois points I, J et K sont communs à deux plans sécants
(A1A2A3) et (B1B2B3), ils sont alignés sur la droite
d'intersection de ces deux plans.
Étudier les situations de parallélisme : (A1A2) // (B1B2) par exemple.
Pour représenter un plan, placer trois points dans ce plan,
compléter le parallélogramme formé par ces trois points
et tracer trois des côtés qui représentent des bords en perspective.
Trois plans sécants (p1), (p2) et (p3) se coupent en O.
La droite (d1) est l'intersection des plans (p2) et (p3),
(d2) est l'intersection des plans (p1) et (p3),
(d3) est l'intersection des plans (p1) et (p2).
Trois points distincts A, B et C sont dans les plans (p1), (p2) et (p3).
Trouver les traces du plan (ABC) sur chacun des trois plans.
Si (BC) est parallèle au plan (p1), la trace dans (p1)
est la parallèle à (BC) passant par A, sinon la droite
(BC) coupe le plan (p1) en M et la trace sur (p1) est la droite (AM).
La droite (AM) coupe éventuellement (d3) en I et (d2) en J.
Les traces sont alors les droites (IB) et (JC) ;
en général, la trace du plan (ABC) est le triangle IJK.
Dans les cas particuliers, utiliser des parallèles
passant par des sommets du triangle ABC.