Descartes et les Mathématiques Vocabulaire, notes et tables des matières de « La Géométrie »Références pour La Géométrie de Descartes. | |||
Livre Premier |
Début du |
||
Livre Second |
Début du Livre deuxième |
||
Livre Troisième |
Début du |
Fin du Livre Troisième |
Mon travail |
SommaireLe Discours de la méthode | Google friendly | ||
Le Discours de la méthode et La GéométrieLa Géométrie est l'un des trois appendices publiés par René Descartes après le Discours de la méthode. Édition de 1637 chez Jan Maire à Leyde sans nom d'auteur : Pour la publication des fac-similés, à partir de la page 297, j'utilise l'édition de David Eugene Smith et Marcia L. Latham qui ne contient que La Géométrie. Mon texte est en français modernisé, avec transcription des formules mathématiques. Cette transcription impose des commentaires prenant en compte : Mon scan est plus soigné, mais les pages y sont identiques à celles de l'édition complète de Gallica-bnf. Mes figures sont extraites du polycopié de l'IREM de Caen. Y-a-t'il une autre version d'un livre vraiment complet, comme le laisse supposer : — la page de couverture ci-contre (cette première page du Discours de la méthode ne fait pas partie de La Géométrie, et je ne l'ai ajoutée que pour expliquer pourquoi les fac-similés commencent à la page 297) et la postface ? — l'existence de figures plus rudimentaires comme celle de la page 387 ci-dessous (polycopié IREM) ? | |||
Dictionnaire | |||
Page |
Note |
||
Carré de carré : puissance 4, |
|||
Rectangle : le produit de deux longueurs de segments. |
|||
Problèmes plans : qui peuvent se résoudre à l'aide de droites et de cercles, |
|||
Droite donnée par position : droite parallèle à une direction (position) donnée. |
|||
(appliquée) par ordre : perpendiculairement à l'axe ; d'où le mot ordonnée. |
|||
La cubique d'équation y3 - 2ay2 - a2y + 2a2 = axy est appelée « parabole cartésienne » par Newton et « trident de Newton » par d'autres mathématiciens. |
|||
Essieu : axe d'une courbe. |
|||
341 |
Contingente : tangente. |
||
Côté droit : corde perpendiculaire à l'axe d'une conique, au milieu du diamètre. |
|||
Diamètre : côté ; pour une conique, c'est la droite formée par les milieux de cordes parallèles coupant la conique ; |
|||
343 |
(Rayon) traversant : grand axe d'une ellipse. |
||
Pénultième : avant-dernier. Pénultième employé comme nom est du masculin chez Descartes. |
|||
Ovale est du féminin chez Descartes. |
|||
Points brûlants : foyers d'une conique ou d'une ovale. |
|||
Pourceque : locution synonyme de parce que, utilisée par Descartes pour marquer la raison, la cause. |
|||
371 |
Courbe du premier genre : paraboles et ellipses. |
||
Racine vraie : positive, |
|||
372 |
Somme : membre de gauche d'une équation f(x) = 0. |
||
Nombres rompus : fraction rationnelle. |
|||
Le mot « imaginaire » de Descartes sera utilisé par la suite pour désigner les nombres complexes, qu'il ne savait pas calculer. |
|||
Joindre : ajouter. |
|||
Méthode de Descartes |
|||
Notations | |||
Descartes utilisera le premier les lettres du début de l'alphabet a, b, c, d… pour les lignes connues et celles de la fin pour les lignes inconnues x, y, z. | |||
Des notations commodes pour les exposants et les coefficients remplacent celles de Viète. |
|||
Descartes aurait inventé le symbole Π (Pi majuscule) pour désigner le produit de plusieurs facteurs ; par exemple : x1 x2 ... xn =. |
|||
Dans les figures, les traits pleins correspondent aux données, et les constructions déduites sont en pointillé. |
|||
401 |
Pour faciliter la lecture, nous avons substitué à quelques signes employés par Descartes d'autres signes universellement adoptés, toutes les fois que ces changements n'en n'apportaient pas dans le principe de la notation. La soustraction est notée au moyen de deux tirets successifs : nous remplacerons a -- b par a - b. Symbole racine carrée : Fibonacci utilisait le symbole racine carrée √ pour les radicaux. Descartes a systématisé la notation xn des exposants pour les puissances. Cependant il répète presque toujours les facteurs égaux xx lorsqu'ils ne sont qu'au nombre de deux. |
||
Descartes utilise comme symbole de l'égalité le signe , déformation de la diphtongue de ce mot en latin : æquare. Ce signe sera en usage jusqu'à Leibniz, et comme lui nous le remplacerons par le signe =. |
|||
Dans une expression polynomiale, les coefficients formés de plusieurs termes que nous écrivons entre deux parenthèses sont placés par Descartes l'un sous l'autre. |
|||
Descartes remplace par des astérisques les monômes manquant dans une expression polynomiale ; nous ôterons ces caractères *, ainsi que le facteur 1 qu'il laisse parfois. |
|||
Descartes utilise le point pour noter le signe plus ou moins : ±. |
Table des matières de La GéométrieLa Géométrie - Édition de 1637Des problèmes qu'on peut construire sans y employer que des cercles et des lignes droites. | ||
Livre Premier |
Fac-similé et |
|
Le calcul et les opérations de géométrie |
|
|
Multiplication, division et racine carrée |
|
|
Équations pour résoudre les problèmes |
|
|
L'équation du second degré : |
|
|
Exemple tiré de Pappus |
|
|
Réponse à la question de Pappus |
|
|
Poser les termes pour l'équation |
|
|
Ce problème proposé en moins de cinq lignes |
|
|
Discours Second | ||
De la nature des lignes courbes |
Fac-similé et |
|
Quelles sont les lignes courbes qu'on peut recevoir en géométrie |
|
|
La façon de distinguer toutes ces lignes courbes en certains genres, et de connaître le rapport |
|
|
Suite de l'explication de la question de Pappus : Solution de cette question quand elle n'est proposée qu'en trois ou quatre lignes |
|
|
Démonstration de cette solution |
|
|
Conclusions sur le problème de Pappus : Quels sont les lieux plans et solides, et la façon de les trouver tous |
|
|
Lieu de Pappus à cinq droites : Quelle est la première et la plus simple de toutes les lignes courbes qui servent à la question |
|
|
La méthode des tangentes Quelles sont les lignes courbes qu'on décrit en trouvant leurs points qui peuvent être reçues en géométrie |
|
|
Que, pour trouver toutes les propriétés des lignes courbes, il suffit de savoir le rapport qu'ont leurs points à ceux des lignes droites ; et la façon de tirer d'autres lignes qui les coupent en tous ces points à angles droits |
|
|
Façon générale pour trouver des droites qui coupent les courbes données ou leurs contingentes à angles droits |
|
|
Exemple de cette opération en une ellipse et en une parabole du second genre |
|
|
Autre exemple en une ovale du second genre |
|
|
Exemple de la construction de ce problème en la conchoïde |
|
|
Ovales de Descartes Explication de quatre nouveaux genres d'ovales qui servent à l'optique |
|
|
Les propriétés de ces ovales touchant les réflexions et les réfractions |
|
|
Démonstration de ces propriétés |
|
|
Comment on peut faire un verre autant convexe ou concave en l'une de ses superficies qu'on voudra, qui rassemble à un point donné tous les rayons qui viennent d'un autre point donné |
|
|
Comment on en peut faire un qui fasse le même, et que la convexité de l'une de ses superficies ait la proportion donnée avec la convexité ou, concavité de l'autre |
|
|
Comment on peut rapporter tout ce qui a été dit des lignes courbes décrites sur une superficie plate, à celles qui se décrivent dans un espace qui a trois dimensions, ou bien sur une superficie courbe |
|
|
Livre Troisième | ||
De la construction des problèmes, qui sont solides, ou plus que solides |
Fac-similé et |
|
De quelles lignes courbes on peut se servir en la construction de chaque problème |
|
|
Exemple touchant l'invention de plusieurs moyennes proportionnelles |
|
|
De la nature des équations |
|
|
Les racines des équations : |
|
|
Comment on peut examiner si quelque quantité donnée est la valeur d'une racine |
|
|
Comment on peut augmenter ou diminuer les racines d'une équation |
|
|
Qu'en augmentant ainsi les vraies racines on diminue les fausses, et au contraire |
|
|
Comment on peut ôter le second terme d'une équation |
|
|
Comment on fait que les fausses racines deviennent vraies sans que les vraies deviennent fausses |
|
|
Comment on fait que toutes les places d'une équation soient remplies |
|
|
Comment on ôte les nombres rompus d'une équation |
|
|
Les imaginaires : |
|
|
La façon de diviser une équation par un binôme qui contient sa racine |
|
|
Quels problèmes sont solides lorsque l'équation est cubique |
|
|
Exemple de l'usage de ces réductions |
|
|
Règle générale pour réduire toutes les équations qui passent le carré de carré |
|
|
Racine cubique et trisection L'invention de deux moyennes proportionnelles |
|
|
La division de l'angle en trois |
|
|
Que tous les problèmes solides se peuvent réduire à ces deux constructions |
|
|
La façon d'exprimer la valeur de toutes les racines des équations cubiques, |
|
|
Conclusions sur les équations et les problèmes : |
|
|
Façon générale pour construire tous les problèmes réduits à une équation qui n'a point plus de six dimensions |
|
|
Conclusions de Descartes |
|
On trouvera aussi en plusieurs endroits des définitions fort mal mises, et quantité d'autres fautes de peu d'importance : lesquelles on excusera facilement quand on saura que l'Auteur ne fait pas profession d'être Grammairien, et que le Compositeur dont le Libraire s'est servi n'entend pas un mot de Français, et que le contributeur ne brille pas en orthographe ! | ||
Par grâce et privilège du Roi Très-Chrétien il est permis à l'Auteur du livre intitulé Discours de la Méthode etc. plus la Dioptrique, les Météores, et la Géométrie etc. de le faire imprimer en telle part que bon lui semblera dedans et dehors le royaume de France, et ce pendant le terme de dix années consécutives, à compter du jour qu'il sera parachevé d'imprimer… Ainsi qu'il est plus amplement déclaré dans les lettres données à Paris le 4e jour de mai 1637. Signé par le roi en son conseil Ceberet et scellées du grand sceau de cire jaune sur simple queue. L'auteur à permis à Jean Maire, marchand libraire à Leyde, d'imprimer le dit livre et de jouir du dit privilège pour le temps et aux conditions entre eux accordées. Peut-être l'auteur permettrait, à titre posthume, à PDebart, de scanner le dit livre… ! | ||
Bibliographie | ||
La GéométrieFac-similé de l'édition de 1637 : The geometry of Rene Descartes de David Eugene Smith et Marcia L. Latham - 1925 - Réédition Dover - New York, 1954. Éditions Jacques Gabay (1991) - édition librairie scientifique Herman - 1886. Commentaires sur La Géométrie Commentaires sur La Géométrie de Descartes, de Claude Rabuel - 1730 |
||
Bibliographie (suite)Warusfel Analyse du livre premier (non sécurisé) L’œuvvre mathématique de Descartes dans La Géométrie - Thèse 2010 La Géométrie - collection Tel Gallimard (cette édition valide la majorité de mes notes) |
Rétroliens( backlinksL'histoire de la géométrie analytique Sciences de secondaire 5 : René Descartes |
|
ebook projet Gutenberg Descartes - La « Géométrie» de 1637 - Vincent Jullien - PUF 1996 Rétroliens (suite)Savants et histoire des sciences Vikidia: René Descartes |
Rétroliens (étranger)it : WikiPédia, La geometria en : mathoverflow.net : who first cared about singular points ? [By the way, if you know French you will be delighted by |
|
Orthographe modernisé |
Mode texte | |
Bibliothèque numérique d'un seul livre ?Parfois, la puissance de l'appareillage autour d'un livre signale celui que l'on attendrait de toute bibliothèque et donne l'impression que ce livre est multiple: on peut s'en offrir plusieurs lectures. C'est le cas de «La Géométrie», de René Descartes, ou plus précisément de l'URL-outil http://www.debart.fr/geometrie/geom_descartes.htm ou WikiSource. Le lecteur peut relire Descartes, dans le français du XVIIe siècle ou dans celui d'aujourd'hui. Les formules mathématiques sont retranscrites dans leur forme contemporaine, commentées, et redémontrées quand c'est nécessaire. Même les citations latines sont traduites. Ici la combinaison de l'outil et du travail éditorial réconcilie avec le concept de bibliothèque: le lecteur n'est plus un client à qui on force l'usage d'une machinerie plus ou moins bien pensée, mais une personne qui se sent d'emblée accompagnée dans les dédales d'un savoir aussi complexe que rude. Ainsi un site web passe du statut de pur dépôt de texte(s) à celui de bibliothèque à partir du moment où il se complète de programmes, d'outils de mise en perspective des données qui lui sont propres et de lecteurs-utilisateurs. Ce constat renvoie à la bibliothèque des informaticiens: pour eux, une bibliothèque (de programmes) est avant tout un ensemble d'outils facilitant l'usage d'un logiciel ou d'un ordinateur à la fois un ensemble de textes (de livres?) et d'instruments (textuels) travaillant sur ces textes, tous sans cesse affinés collectivement. Éric Guichard | ||
|
Page no 173, créée le 11/7/2011 |