82. Recherche d'un lieu géométrique
102. Étude d'une situation géométrique avec les nombres complexes
107. Déformations dans le plan complexe
108. Étude d'une configuration dans le plan complexe
126. Étude d'un ensemble de points du plan à l'aide de deux suites
132. Étude de lieux
L'expérimentation est arrêtée et il n'y a plus d'épreuve pratique.
Attente des programmes et instructions officielles
Une « épreuve pratique au baccalauréat » a été en expérimentation de 2007 à 2009. L'un des objectifs était d’évaluer la capacité des élèves à modéliser une situation en utilisant les logiciels de mathématiques (tableurs, géométrie dynamique, grapheurs, outils de calcul formel…). Elle nécessite une formation précoce des élèves et une prise en compte effective de cet aspect par les équipes enseignantes depuis le début du collège.
Objectifs de l'épreuve de 2007 à 2009
L'objectif de l'épreuve est d'évaluer les compétences des élèves dans l'utilisation des calculatrices et de certains logiciels spécifiques en mathématiques, il s'agit d'évaluer chez les élèves, la capacité à mobiliser les TICE pour résoudre un problème mathématique
Les sujets proposés aux candidats sont des exercices mathématiques où l'utilisation des TICE (calculatrice graphique programmable, ordinateurs et logiciels spécifiques, logiciels libres de préférence, tableurs, grapheur tableur, géométrie dynamique, calcul formel) intervient de manière significative dans la résolution du problème posé.
Une banque de sujets est élaborée au niveau national. Chaque sujet est composé :
d'une « description » destinée à alimenter la liste nationale de situations d'évaluation ;
d'une « fiche élève » donnant l'énoncé et précisant de qui est attendu du candidat ;
d'une « fiche professeur » décrivant les intentions de l'auteur, des considérations sur l'environnement TICE du sujet et des commentaires sur l'évaluation ;
d'une « fiche évaluation » destinée à figurer dans le dossier du candidat.
L'épreuve se déroule au sein des lycées fréquentés par les élèves. Chaque établissement choisit, dans cette banque les sujets qui seront proposés aux élèves de l'établissement ; ce choix est guidé par les équipements disponibles et les enseignements assurés par le professeur.
Dans le plan rapporté à un repère orthonormal (O, , ), on considère les points A de coordonnées (0 ; 6), B de coordonnées (2 ; 0) et C de coordonnées (4 ; 6).
Soit t un réel de l'intervalle [0 ; 1]. On définit les points :
• G barycentre du système de points pondérés {(A; 1 - t) ; (B; t)} ;
• H barycentre du système de points pondérés {(B; 1 - t) ; (C; t)} ;
• M barycentre du système de points pondérés {(G; 1 - t) ; (H; t)}.
Le but de l'exercice est d'étudier le lieu des points M quand t décrit l'intervalle [0 ; 1], et la position de cet ensemble par rapport aux droites (AB) et (BC).
Partie A
1. Réaliser la figure avec un logiciel de géométrie dynamique.
Tracer les droites (AB) et (BC), puis faire apparaître le lieu décrit par le point M lorsque t varie.
Appeler l'examinateur pour lui montrer le lieu du point M.
2. Quelle semble être la position des droites (AB) et (BC) par rapport au lieu obtenu ?
3. Sur quelle courbe semble se déplacer le point M ?
Appeler l'examinateur pour annoncer les conjectures et décrire la démarche.
Partie B
4. Déterminer en fonction de t les coordonnées des points G, H et M.
5. Valider ou invalider la conjecture émise à la question 3.
Donner l'expression analytique du lieu du point M.
Production demandée
• Visualisation du lieu du point M.
• Énoncé des conjectures : courbe décrite par le point M et position des droites (AB) et (BC) par rapport à cette courbe.
• Réponses pour les questions 4. et 5.
Indications
2. Les deux droites semblent tangentes à la courbe.
3. Le point M se déplace sur la parabole d'équation f(x) = (x - 2)2 + 3.
4. D'après la fonction vectorielle de Leibniz = (1 - t) + t . Soit G(2t ; 6(1 - t)).
De même = (1 - t) + t . Soit H(2(1 + t) ; 6 t).
Enfin = (1 - t) + t . Soit M(4t ; 12t2 - 12t + 6).
5. On a donc t = x/4 et y = x2 - 3x + 6, équation de la parabole conjecturée à la question 3.
f’(x) = x - 3. f’(0) = -3 et f’(4) = 3. Les droites (AB) et (BC) sont respectivement tangentes en A et C à la parabole.
Dans un repère orthonormal d'origine O, on considère la courbe C représentative de la fonction logarithme népérien.
On s'intéresse à la distance OM lorsque M parcourt C. Le but de l'exercice est de préciser si cette distance peut être rendue minimale et de caractériser le ou les point(s) M, s'il en existe, situé(s) sur C et rendant cette distance minimale.
Partie A
1. À l'aide d'un logiciel de géométrie dynamique, faire une figure permettant d'explorer cette situation.
2. Cette distance semble-t-elle minimale pour un (ou plusieurs) point(s) particulier(s) de C ? Si oui, donner une valeur approchée à 10– 2 près de cette plus petite distance et de l'abscisse de ce(s) point(s).
Appeler le professeur pour une vérification de la figure construite et des conjectures émises.
3. Tracer la droite (OM) ainsi que la tangente en M à la courbe C. Que semble-t-il se passer
lorsque M est positionné sur la courbe C de sorte que la distance OM soit minimale ?
Appeler le professeur pour une vérification de la conjecture.
Partie B
4. Quelle relation doit vérifier l'abscisse x0 d'un point M0 en lequel la distance OM est minimale ?
Appeler le professeur pour lui présenter la méthode envisagée et une vérification de la relation éventuellement obtenue.
5. Prouver la conjecture élaborée dans la question 3.
Production demandée
– Les différentes étapes des stratégies prévues pour répondre aux questions 4. et 5.
– La mise en forme de l'une de ces étapes.
2. x0 ≈ 0,43
3. La droite OM0 semble perpendiculaire à la tangente (d).
4. Le produit des coefficients directeurs, ex / x pour OM et ex pour (d), est égal à -1, d'où l'équation e2x = - x et la solution approchée.
5. Pour cette démonstration, basée sur la convexité de la courbe exponentielle, s'inspirer du même exercice proposé en 2008.
On considère les fonctions f et g définies sur R par : f (x) = (e1+x + e1-x)/2 et g(x) = (e1+x - e1-x)/2.
On note Cf la courbe représentative de f et Cg la courbe représentative de g.
Pour tout réel a, on note :
– A le point de Cf d'abscisse a et TA la tangente à Cf au point A,
– B le point de Cg d'abscisse a et TB la tangente à Cg au point B,
– M(xM ; yM) le point d'intersection des tangentes TA et TB.
On souhaite étudier le lieu géométrique L du point M, lorsque a varie dans R.
Partie A
1. À l'aide d'un logiciel de géométrie dynamique :
(a) Construire les courbes Cf et Cg ainsi que les tangentes TA et TB.
(b) Construire le point M.
(c) En observant la situation obtenue avec plusieurs valeurs de a, dire quelle relation semble exister entre les réels a et xM.
2. Tracer le lieu L du point M. Ce point semble appartenir à la courbe représentative E d'une fonction connue, quelle est cette fonction ? Comment peut-on vérifier cette conjecture ?
Partie B
3. Démontrer que L fait effectivement partie de E. Que dire de plus ?
Production demandée
Courbes demandées aux questions 1 et 2.
Réponse à la question 3.
Indications
1. Pour l'étude des fonctions et du lieu, avec GéoPlan, on se limite à l'intervalle [-5 ; 5].
Un calcul de dérivée permet de trouver que f’(x) = g(x) et que g’(x) = f(x), d'où les coefficients directeurs g(a) et f(a) des tangentes TA et TB.
En déplaçant a, on trouve les valeurs suivantes :
a
-2
-1
0
1
xM
-1
0
1
2
yM
0,37
1
2,72
7,39
(c) En observant le tableau de valeurs de a, on trouve la relation xM = a + 1.
2. Le point M semble appartenir à la courbe représentative E de la fonction exponentielle.
On peut vérifier cette conjecture en traçant la fonction e(x) = ex.
Commandes GéoPlan
Déplacer le point a avec la souris ou les flèches du clavier.
Touche T : Tracé point par point du graphe de P,
touche S pour Sortir du mode trace,
touche L : dessin en bloc du lieu L du point M,
touche E : dessin en bloc de l'Exponentielle ex.
3. La tangente TA a pour équation y - f(a) = f’(a)(x - a) et comme f’(a) = g(a), on a : y - f(a) = g(a)(x - a)
De même, TB a pour équation y - g (a) = f(a)(x - a).
Résoudre ce système en éliminant y entre ces deux équations.
En simplifiant par f(a) - g(a) on trouve x = a + 1.
Puis en remplaçant cette valeur dans une des équations on a y = f(a) + g(a) = ea.
On peut dire en plus que L = E car tous les points de E sont atteints : en effet, quel que soit M dans E d'abscisse xM, M est le point d'intersection des tangentes aux points A et B d'abscisse xM - 1.
Situation
Dans le plan orienté, on considère un triangle et un cercle.
Il s'agit d’étudier la position de la droite (MM’), où M est un point du cercle et M’ son image par une certaine similitude.
Énoncé
Dans le plan complexe orienté, on considère un triangle OO’A de sens direct, rectangle en O. On considère M un point du cercle C de centre O et passant par A. On désigne par S la similitude directe de centre A qui transforme O en O’ et on désigne par M’ le point image de M par la similitude S. On cherche à prouver que la droite (MM’) passe par un point fixe.
1. À l'aide d'un logiciel de géométrie plane, construire la figure associée à la situation décrite ci-dessus.
2. Construire l'image C’ du cercle C par la similitude S. Caractériser cet ensemble C’.
3. Quelle conjecture peut-on émettre pour la droite (MM’) lorsque M décrit le cercle C ?
Appeler l'examinateur pour une vérification de la construction faite.
On appelle A et B les points d'intersection de C et C’.
4. On pose S(B) = B’. Quelle propriété relative est vérifiée par les triangles ABB’ et AOO’ ?
Justifier.
5. Positionner le point M afin que le point B soit entre les points M et M’.
6. Donner des arguments mathématiques permettant de prouver que les points M, B et M’ sont alignés.
Production demandée
La figure réalisée avec le logiciel de géométrie dynamique.
La caractérisation de l'ensemble C’.
La justification de la propriété de la question 4.
La justification de la conjecture de la question 3. seulement dans le cas où le point B est entre les points M et M’.
Indications
2. A est le point fixe de la similitude. L'image du cercle (C) de centre O et passant par A est le cercle C’ de centre O’ et passant par A.
3. Les points M, B et M’ sont alignés.
4. Les triangles ABB’ et AOO’ sont semblables par définition de la similitude. Comme AB est le double de AO, AB est le double AO’, [AB’] est un diamètre de (C’) et (BB’), perpendiculaire au diamètre [AB] de (C), est tangente en B à ce cercle.
6. Calculons l'angle (, ) = (, ) + (, ) [mod π].
Les angles inscrits sont égaux à la moitié de l'angle au centre :
(, ) = (, ) [mod π],
(, ) = (, ) [mod π].
Dans la similitude A est point fixe, O a pour image O’, M a pour image M’, par conservation des angles on a (, ) = (, ) [mod π].
D'où – (, ) = (, ) et (, ) = 0 [mod π] ce qui prouve l'alignement.
Figure interactive dans GeoGebraTube : Recherche d’un point fixe (La similitude est la composée d'une rotation de centre A suivie d'une homothétie de centre A et de rapport r2/r1. M a pour image M1 par la rotation, M1a pour image M’ par l'homothétie.)
Cet exercice était corrigé dans notre page : similitude
Compétences évaluées
• Réaliser des constructions avec un logiciel de géométrie dynamique.
• Visualiser le lieu d'un point.
Situation
À partir de la courbe représentative d'une fonction numérique, on définit un triangle variable dans le plan.
On cherche à optimiser l'aire de ce triangle.
Énoncé
Soit un repère orthonormal (O, , ) du plan et la courbe C d'équation y = ex - 1.
Soit B le point de C d'abscisse 1, et A le point de C d'abscisse a, a étant un nombre réel de l'intervalle [0 ; 1].
On s'intéresse à l'aire du triangle OAB et à la variation de cette aire en fonction de a.
Partie A
1. Construire la figure à l'aide d'un logiciel de géométrie dynamique.
2. Afficher à l'écran l'aire du triangle OAB.
En faisant varier a, chercher une valeur approchée de la valeur de a pour laquelle l'aire du triangle OAB est maximale.
Donner une valeur approchée de cette aire maximale.
3. Pour tout a dans l'intervalle [0; 1], on note f (a) l'aire du triangle OAB. Construire l'ensemble des points S(a ; f(a)).
Retrouver les résultats de la question précédente.
Partie B
4. (a) Déterminer l'expression de f(a) en fonction de a.
(b) En étudiant la fonction f, déterminer la valeur exacte de la variable a pour laquelle la fonction f atteint son maximum et la valeur exacte de ce maximum.
Production demandée
Visualisation à l'écran de la figure demandée et de l'ensemble des points M de la question 3.
Affichage des valeurs approchées de a et de f(a) pour lesquelles l'aire du triangle est maximale.
Démarches et réponses argumentées à la question 4.
Situation
On propose, dans le plan muni d'un repère orthonormal, de déterminer la distance d'une courbe à une droite.
L'utilisation d'un logiciel de géométrie dynamique permet de formuler une conjecture qui sera ensuite démontrée.
Énoncé
Dans un repère orthonormal du plan, on considère la courbe représentative C de la fonction x → ex et la droite D d'équation y = 2x - 3.
On se propose de déterminer, s'il existe, un point M de C tel que la distance de M à la droite D soit minimale.
Partie A
1. Utiliser un logiciel de géométrie pour construire la droite D et la courbe C.
2. Placer un point mobile M sur C et construire le point N image de M par la projection orthogonale sur D.
3. Conjecturer, au moyen du logiciel, l'abscisse du point M0 de C dont la distance à D est minimale.
Proposer une valeur approchée de cette distance minimale.
Conjecturer une propriété de la tangente en M0 à C.
Partie B
4. Élaborer une méthode permettant de démontrer ces conjectures.
5. Calculer les coordonnées de M0 et sa distance à D.
Production demandée
Construction de C, D, M et N au moyen du logiciel de géométrie.
Conjectures relatives à l'abscisse de M0 et à la tangente en M0 à C.
Proposition d'une valeur approchée de la distance de M0 à D.
Calcul des coordonnées de M0 et de sa distance à D.
3. La distance minimale est obtenue pour un point d'abscisse x0 ≈ 0,69.
La distance minimale est M0N0≈1,67.
La tangente t en M0 à C est parallèle à la droite D.
4. La démonstration, basée sur la convexité de la courbe exponentielle, est analogue à celle utilisée dans la page distance d'une courbe à un point.
Pour un point M sur C, le segment [MN] coupe la tangente D en M1.
MN = MM1 + M1N = MM1 + M0N0. MN est donc supérieur ou égal à M0N0, qui bien la distance minimale.
5. La pente de la tangente t est égale à 2, coefficient directeur de la droite D, donc ex = 2 soit x0 = ln(2)
et M0 a pour coordonnées (ln(2), 2).
Rappel du cours de 1ère S : la distance d'un point M(x0, y0) à la droite d'équation ax +by + c = 0 est égale à .
Pour le point M0(ln(2), 2) et la droite D d'équation 2x - y - 3 = 0, on a donc une distance minimale de , conforme au calcul de GéoPlan.
Soit f la fonction définie sur R par : f(x) = - x + .
On note C sa courbe représentative dans le plan muni d'un repère orthogonal (O, , ).
Soit a un réel quelconque, M et N les points de C d'abscisses respectives a et - a.
1. Construire la figure à l'aide d'un logiciel de votre choix.
2. Faire varier a et émettre des conjectures concernant respectivement :
la droite (MN) ;
le lieu du point I intersection des tangentes à C en M et N.
3. On se propose d'étudier les conjectures émises à la question précédente.
(a) Déterminer en fonction de a les coordonnées des points M et N.
(b) Justifier les conjectures émises à la question 2.
Production demandée
Visualisation à l'écran du lieu du point I.
Réponses argumentées aux questions 3.(a) et (b).
Indications
La droite (MN) a une direction fixe (coefficient directeur -1).
Le point I décrit le segment [0, 2] sur l'axe Oy.
On considère la fonction f définie sur l'intervalle [0; 1] par f(x) = (1 – )2.
Soit C la courbe représentative de f dans le plan rapporté à un repère orthonormal.
On se propose d'établir une propriété de la courbe C.
1. (a) Représenter la courbe C à l'aide d'un outil de géométrie dynamique.
(b) Tracer la courbe représentative de la fonction g définie sur [0; 1] par g = f ° f puis conjecturer une expression simple de g(x), pour tout x appartenant à [0; 1].
2. (a) Placer un point M sur la courbe C, puis construire le point M’ symétrique de M par rapport à la droite D d'équation y = x.
(b) Quel semble être le lieu du point M’ lorsque M décrit la courbe C ?
(c) Quelle propriété de la courbe C peut-on alors conjecturer ?
3. (a) Pour tout réel x appartenant à l'intervalle [0; 1], exprimer f ° f (x) en fonction de x.
(b) En déduire la propriété de la courbe C observée à la question 2.(c).
Production demandée
– Réalisation du graphique et construction pour observation du lieu du point M’.
– Démarche de démonstration pour les questions 3.(a) et 3.(b).
1. (b) Pour tout x appartenant à [0; 1], g(x) = x.
2. (b) Lorsque M décrit la courbe C, le lieu de M’ est la courbe C.
La courbe C est symétrique par rapport à la droite D : f est égale à sa fonction réciproque f– 1.
3. (a) Pour tout x appartenant à [0; 1],
f ° f(x) = (1 – ]2 = [1 - (1 – )]2 = []2 = x.
f ° f = Id ; f– 1 = f. La courbe C est symétrique par rapport à la droite D.
Situation
L'objectif de l'exercice consiste à étudier une configuration géométrique plane à l'aide de similitudes directes.
Énoncé
Soit un triangle équilatéral direct ABC et soit D un point du segment [BC]. La parallèle à la droite (AC) menée par D coupe la droite (AB) en E et la parallèle à la droite (AB) menée par D coupe la droite (AC) en F. Soit le point G, centre de gravité du triangle ABC et les points H et A’, symétriques de G et A par rapport à la droite (BC). On définit les points I et J centres de gravité respectifs des triangles BDE et CDF.
On se propose d'étudier la nature du triangle HIJ quand D décrit le segment [BC].
1. (a) Représenter la figure à l'aide d'un logiciel de géométrie dynamique.
(b) Quelle semble être la nature du triangle HIJ ?
(c) Visualiser les lieux des points I et J lorsque le point D décrit le segment [BC].
Appeler l'examinateur pour une vérification de la figure réalisée.
Lui proposer les conjectures émises concernant le triangle HIJ et les lieux des points I et J.
2. On définit les similitudes directes S1, de centre C, de rapport , d'angle et S2, de centre B, de rapport = , d'angle
et leur composée f = S2 ° S1.
(a) Déterminer les images de J et H par f.
(b) Déterminer la nature et des éléments caractéristiques de f.
(c) En déduire la nature du triangle HIJ.
Production demandée
• Réalisation de la figure.
• Réponse argumentée à la question 2.
Compétences évaluées
• Construire une figure à l'aide d'un logiciel de géométrie dynamique.
• Visualiser un lieu de points et émettre une conjecture sur sa nature.
• Utiliser des notions de géométrie élémentaire dans le plan : centre de gravité, longueur de la hauteur d'un triangle équilatéral…
• Connaître les propriétés des similitudes (notamment, leurs composées).
Indications
Ce problème est un cas particulier dutriangle de Napoléon, lorsque le triangle BCD est dégénéré.
Il était traité, grâce à une rotation, dans la page : problème du BOA.
Trouver les médianes [BG] et [CG] comme lieu de points est très élémentaire !
Le point H est le centre de gravité du triangle équilatéral A’BC.
1. (b) Le triangle HIJ semble équilatéral.
(c) Le point I situé sur la médiane issue de B du triangle équilatéral BDE est situé sur la médiane [BG] du triangle ABC. Avec GéoPlan, on visualise le lieu de I qui est le segment [BG] et celui de J le segment [CG], ce qui permet de préparer la question suivante. À l'issue de cette question 2.(a), on pourra affirmer que ces lieux, images du segment [BC] par les similitudes S1 et S2– 1, sont exactement les segments [GC] et [BG].
2. (a) D'après les propriétés métriques du centre d'un triangle équilatéral, la distance de ce centre à un sommet est égale à la longueur du côté du triangle divisé par .
L'image par S1 du centre de gravité d'un triangle équilatéral de sommet C est un deux autres sommets.
Par S2 l'image d'un des sommets d'un triangle équilatéral de sommet B est le centre de gravité de ce triangle.
Donc par S1 : J a pour image D et H a pour image A’.
Réciproquement par S2 : D a pour image I et A’ a pour image H.
Par la similitude f, l'image de J est I et H est un point fixe, f a pour centre H.
(b) La composée des similitudes S1 et S2 est une similitude de rapport le produit
× = 1 et d'angle le somme des angles + = . f est donc une rotation d'angle .
(c) Par la rotation f, de centre H, [HJ] a pour image [HI], donc HJ = HI et le triangle isocèle HIJ, ayant un angle de radians, est équilatéral.
Ci-dessous la liste des descriptions de géométrie plane proposées et non retenues, avec quelques indications sur des thèmes apparentés que l'on peut trouver dans l'application « faire des maths avec GéoPlan ».
On définit une transformation (non affine) du plan muni d'un repère orthonormal direct. L'objectif est d’étudier l'image par cette transformation d'un ensemble donné.
Compétences évaluées
• Réaliser des constructions avec un logiciel de géométrie dynamique.
• Visualiser un lieu de points et émettre une conjecture sur sa nature.
• Utiliser les transformations géométriques usuelles.
• Utiliser les nombres complexes en géométrie.
Situation
Dans le plan orienté, il s'agit de déterminer le lieu géométrique d'un point appartenant à une configuration simple, en utilisant des transformations.
Compétences évaluées
• Construire une figure avec un logiciel.
• Visualiser un lieu géométrique.
• Utiliser une transformation pour démontrer qu'un triangle est rectangle isocèle et exploiter cette
configuration.
• Déterminer l'image d'un segment par une transformation du plan.
Compétences évaluées
• Réaliser des constructions avec un logiciel de géométrie dynamique.
• Émettre des conjectures.
• Étudier les propriétés d'une figure plane.
• Effectuer des calculs en géométrie analytique dans le plan.
Situation
La configuration de départ est un carré ABCD.
Il s'agit de décrire le lieu d'un point lié au point M lorsque ce dernier décrit la diagonale [BD].
Compétences évaluées
• Construire une figure à l'aide d'un logiciel de géométrie dynamique.
• Tester les conjectures émises.
• Visualiser un lieu de points.
• Maîtriser les notions de la géométrie élémentaire : parallélogramme, projection orthogonale, angles orientés…
Ce sujet est trop simple, on le retrouve pourtant pour la troisième année consécutive dans les bases ? Voir, la géométrie à l'épreuve pratique de terminale S avec GéoPlan et GéoSpace.
Compétences évaluées
• Construire une figure à l'aide d'un logiciel de géométrie dynamique.
• Émettre des conjectures.
• Utiliser des relations trigonométriques du triangle.
• Déterminer un extremum de fonction.
Situation
Étant donné un point M du plan, on construit ses projetés orthogonaux sur deux droites sécantes. Il s'agit de conjecturer la nature d'un triangle défini à partir de cette situation et de démontrer cette conjecture.
Compétences évaluées
• Réaliser des constructions géométriques à l'aide d'un logiciel de géométrie dynamique.
• Réaliser des mesures à l'aide d'un logiciel de géométrie dynamique.
• Choisir et mettre en œuvre une démarche en géométrie plane.
Situation
Dans le plan orienté, un point M décrit un cercle. Une configuration géométrique varie avec le point M. À l'aide de transformations bien choisies, on recherche le lieu de points associés à M dans la configuration.
Situation
Dans le plan complexe rapporté au repère orthonormal (O, , ), on désigne par M un point du cercle trigonométrique et par z l'affixe de M. On note R le point d'affixe z2, et U le point d'affixe P(z) où P est un polynôme donné.
L'objectif de l'exercice est l'étude des positions relatives des points O, R et U lorsque M varie.
Compétences évaluées
Compétences TICE
Réaliser des constructions avec un logiciel de géométrie dynamique ;
Émettre des conjectures.
Compétences mathématiques
Reconnaître une transformation et l'utiliser dans la construction d'une figure ;
Utiliser l'aspect géométrique des nombres complexes pour caractériser des configurations.
Situation
Quatre hameaux A, B, C et D sont situés aux sommets d'un carré.
On se propose de relier ces quatre hameaux par un réseau routier le plus court possible.
On s'intéresse à deux cas particuliers.
Compétences évaluées
Compétences TICE
• Utilisation d'un logiciel de géométrie pour construire une figure dans le plan ;
• Utilisation de l'aspect dynamique du logiciel pour établir des conjectures.
Compétences mathématiques
• Élaboration d'une stratégie permettant de déterminer le minimum d'une fonction définie géométriquement.
Situation
L'énoncé propose un programme de construction d'un triangle dont l'un des sommets est un point mobile d'un ensemble donné. Le problème consiste à étudier le lieu de certains points liés à la configuration.
Compétences évaluées
• Construire une figure à l'aide d'un logiciel de géométrie dynamique.
• Émettre et tester des conjectures.
• Utiliser les transformations géométriques usuelles.
• Exploiter les propriétés du triangle rectangle.
Situation
Des logiciels adaptés permettent d'une part d’émettre des conjectures concernant une configuration géométrique et, d'autre part, de les prouver en effectuant des calculs sur des nombres complexes.
Compétences évaluées
• Réaliser une construction avec un logiciel de géométrie dynamique.
• Établir l'expression complexe d'une rotation ou d'une similitude directe.
• Exploiter des relations entre nombres complexes pour obtenir des propriétés d'une configuration
géométrique.
• Utiliser un logiciel de calcul formel.
Situation
Dans le plan complexe, il s'agit d’étudier une famille de quadrilatères dont les sommets sont définis comme des barycentres.
Compétences évaluées
• Construire une figure à l'aide d'un logiciel.
• Mener des calculs portant sur des affixes de points du plan.
• Utiliser des barycentres.
• Calculer des arguments à l'aide d'un logiciel de calcul formel.
• Utiliser différentes simplifications d’écriture fournies par le logiciel pour comparer deux nombres.
• Montrer par un calcul que deux droites sont perpendiculaires.
Situation
Dans le plan complexe muni d'un repère orthonormal, on construit une figure à partir d'un point variable du cercle trigonométrique et on détermine le lieu d'un point de cette figure.
Compétences évaluées
• Construire une figure à l'aide d'un logiciel.
• Visualiser le lieu d'un point.
• Traduire des propriétés géométriques avec des affixes.
• Utiliser des similitudes du plan.
Situation
Deux suites (xn) et (yn) sont définies par des conditions initiales et par des relations de récurrence. Dans un repère orthonormal, on considère le point Mn de coordonnées (xn, yn).
L'objectif est d'observer et d’étudier le nuage des points Mn obtenus.
Compétences évaluées
• Représenter des points, donnés par leurs coordonnées, à l'aide d'un logiciel de géométrie, d'un tableur ou de tout autre logiciel adapté.
• Déterminer des éléments caractéristiques d'une similitude plane directe.
• Mener des calculs algébriques sur les nombres complexes.
Situation
Dans le plan complexe, on considère un triangle rectangle isocèle et son cercle circonscrit.
On considère deux points définis à partir d'un point variable sur le cercle.
L'objectif est d’établir le lieu de ces points et d’étudier certains éléments de cette figure.
Compétences évaluées
• Construire une figure avec un logiciel.
• Visualiser un lieu et émettre une conjecture sur sa nature.
• Reconnaître et utiliser une similitude.
• Calculer l'aire d'un triangle.