Descartes et les Mathématiques Géométrie du triangle I
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Sommaire1. Rappel : barycentre de trois points I. Droites remarquables du triangle
Exercices |
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Droites |
Point de concours |
Cercle |
Triangle |
|
Cercle pédal |
||||
Centre de gravité |
(1, 1, 1) |
|||
Centre du cercle inscrit |
cercle inscrit, |
(a, b, c) |
||
Orthocentre |
[tan(Â), tan(B), tan(C)] |
|||
Centre du cercle circonscrit |
circonscrit |
[sin(2Â), sin(2B), sin(2C)] |
Droites |
Point |
Cercle |
Triangle |
Point de Lemoine |
|||
Point de Gergonne |
Gergonne |
||
Point de Nagel |
Nagel |
||
Point de Bevan |
Bevan |
||
Point de Brocard |
|||
Droite de Fermat |
Point de Torricelli ou de Fermat |
Torricelli |
Napoléon |
Droite de Vecten |
Points de Vecten |
Vecten |
Vecten |
Droites |
Point |
Cercle |
Triangle |
Points de Feuerbach Point d'Apollonius |
Cercle d'Apollonius |
||
Cercles d'Apollonius |
Dans un triangle, une cévienne est une droite issue d'un sommet :
– les hauteurs, médianes, bissectrices sont des céviennes,
– les médiatrices ne sont pas des céviennes.
Figure interactive dans GeoGebraTube : céviennes concourantes d'un triangle (point de concours à l'intérieur du triangle)
Ancienne classe de première S
Soit (A, α) ; (B, β) et (C, γ) trois points pondérés tels que α + β + γ ≠ 0, il existe un point unique G tel que :
α + β + γ = ;
le point G est appelé barycentre des points pondérés (A, α) ; (B, β) et (C, γ).
Si α + β ≠ 0, α + γ ≠ 0 et β + γ ≠ 0 le théorème d'associativité permet de dire :
si A’ est le barycentre partiel de (B, β) et (C, γ), alors G est le barycentre de (A, α) et (A’, β + γ),
si B’ est le barycentre partiel de (A, α) et (C, γ), alors G est le barycentre de (B, β) et (B’, α + γ),
si C’ est le barycentre partiel de (A, α) et (B, β), alors G est le barycentre de (C, γ) et (C’, α + β) ;
les droites (AA’), (BB’) et (CC’) sont concourantes en G.
Soit A, B et C trois points du plan, tous distincts et non alignés.
Théorème de Gergonne (Joseph Gergonne 1771-1859) :
Pour tout point M du plan, il existe un triplet unique (α, β, γ) de nombres réels tels que :
• α + β + γ = 1;
• M est le barycentre des points pondérés (A, α) ; (B, β) et (C, γ).
(α, β, γ) sont les coordonnées barycentriques de M relativement à A, B et C.
Voir : le barycentre
Les médianes sont les droites joignant les sommets d'un triangle aux milieux des côtés opposés. Les trois médianes sont concourantes au centre de gravité du triangle, situé aux de chaque médiane à partir du sommet correspondant.
G centre de gravité, point X(2) de ETC.
en : centroid - intersection of the three medians
Voici cinq démonstrations du concours des médianes. Si on admet que les trois médianes sont concourantes il est possible de lire directement la première démonstration, sachant que, dans le triangle BCC1, G est sur la droite des milieux (A’G) parallèle à (BC1).
Soit G le point d'intersection des médianes [AA’] et [BB’] d'un triangle ABC.
Soit C1 le symétrique de C par rapport à G.
Dans le triangle BC1C, la droite des milieux (GA’) est parallèle à (BC1), donc (GA) // (BC1).
Dans le triangle AC1C, la droite des milieux (GB’) est parallèle à (AC1), donc (BG) // (AC1).
AGBC1 est un parallélogramme, car les côtés opposés sont, deux à deux, parallèles.
C’ est le milieu des diagonales et GC’ = GC1 = CG.
CG = 2 GC’et CC’ = CG + GC’ = 3 GC’,
d'où GC’ = CC’ et CG = 2 GC’= CC’.
Le point G est situé aux de la médiane [CC’], à partir de C.
Démontrer, avec un barycentre, que le centre de gravité se situe au deux tiers de la médiane d'un triangle, à partir du sommet.
Soit C1 le quatrième sommet du parallélogramme AGBC1.
+ = = 2 (règle du parallélogramme pour l'addition des deux vecteurs et C’ milieu de la diagonale)
G est le milieu de [CC1] donc = −
et on a + + = .
Le centre de gravité G est l'isobarycentre des sommets d'un triangle ABC :
G est le barycentre des trois points pondérés (A, 1) ; (B, 1) et (C, 1) ;
donc + 2 = ;
G est le barycentre de (C, 1) et (C’, 2).
Le point G est situé aux , à partir de C, de la médiane [CC’].La fonction vectorielle de Leibniz permet d'écrire pour tout point M :
+ + = 3 .
Hexagone aux côtés opposés deux à deux parallèles
Soit G le point d'intersection des médianes [AA’] et [BB’] d'un triangle ABC.
Médiane (CC')
Placer le point C1 image de A par la translation de vecteur .
On a = , d'où AGBC1 est un parallélogramme de centre C’, milieu de [AB].
Comme côtés opposés du parallélogramme, on a (AC1)//(BG),
d'où (AC1)//(BB’).
(BB’) est donc une droite des milieux du triangle CAC1 et coupe [CC1] en son milieu.
De même (BC1)//(AA’). (AA’) est une droite des milieux du triangle CBC1 et coupe [CC1] en son milieu.
Le milieu de [CC1] est le point de concours des deux médianes (AA’) et (BB’) : c'est le point G.
Les points G, C’ et C1 sont alignés sur la médiane issue de C.
Comme ci-contre, on montre que le point G est situé aux de la médiane [CC’].
Les trois médianes sont concourantes en G, centre de gravité du triangle
Médiane (AA')
Placer le point A1 image de B par la translation de vecteur . = , d'où BGCA1 est un parallélogramme de centre A’, milieu de [BC].
Les points G, A’ et A1 sont alignés sur la médiane issue de A.
Médiane (BB')
Placer le point B1 image de A par la translation de vecteur . = . AGCB1 est un parallélogramme de centre B’, milieu de [AC].
Les points G, B’ et B1 sont alignés sur la médiane issue de B.
Trois autres parallélogrammes de centre G
Dans le parallélogramme AGBC1, on a = , et dans BGCA1, on a = ;
d'où = . AC1A1C est un parallélogramme. G est le milieu des diagonales [AA1] et [CC1].
De même = = . BA1B1A est un parallélogramme.
Les diagonales [AA1] et [BB1] se coupent en leur milieu G.
Enfin les diagonales [BB1] et [CC1] se coupent en leur milieu G :
BC1B1C est un parallélogramme.
Classe de quatrième
Deux médianes sont concourantes au centre de gravité, point G situé aux de chacune d'entre elles.
Soit G le point d'intersection des médianes [BB’] et [CC’] d'un triangle ABC.
I est le milieu de [BG] et J est le milieu de [CG].
En appliquant le théorème des milieux dans les triangles ABC et GBC, on montre que C’B’ et IJ sont égaux à BC, et que (C’B’) et (IJ) sont parallèle à (BC).
IJB’C’ est donc un parallélogramme, car les côtés opposés [C’B’] et [IJ] sont de même longueur et parallèles.
Par hypothèse I milieu de [BG], on a BI = IG ;
G est le milieu des diagonales du parallélogramme, IG = GB’.
On en déduit que le point G est situé aux de la médiane [BB’] ; de même pour la médiane [CC’].
Ce même point G est situé aux de la troisième médiane
De même, en étudiant le parallélogramme IA’B’K où K est le milieu de [AG], on montre que les médianes [AA’] et [BB’] sont concourantes en un point situé à leurs . Ce point, situé aux de [BB’], est donc le point G. Les trois médianes sont concourantes en ce même point G, centre de gravité du triangle.
Classe de quatrième
Comment partager en trois de la diagonale d'un parallélogramme.
Par rapport au milieu O de [BC], tracer le symétrique D de A.
– ABCD est un parallélogramme, de centre de symétrie O,
– les points B’, C’ et I sont les milieux des côtés,
– les points G et J sont les centres de gravité des triangles ABC et BCD.
Démonstration
– Les points G et J partagent la diagonale [AD], du parallélogramme ABCD, en trois segments égaux :
AG = GJ = JD = AD.
Voir : figure d'Euclide dans partage en trois
Comme AD = 2 AO, on a AG = AD = AO.
On trouve encore que le centre de gravité G est aux de la médiane [AO].
Autre méthode
Méthode des aires : voir aires et triangles
Le triangle A’B’C’, dont les sommets sont les pieds des médianes, est le triangle médian du triangle ABC.
On l'appelle aussi triangle complémentaire ou parfois triangle médial.
Comme G est au deux tiers des médianes et que GA = 2GA’, les points A, B et C sont les images de A’, B’ et C’ par l'homothétie h de centre G et de rapport –2.
Le triangle médian est l'homothétique du triangle ABC, par l'homothétie par réciproque h– 1, de centre G et de rapport .
Les segments [A’B’], [B’C’] et [C’A’] partagent le triangle ABC en quatre triangles, d'aires égales au quart de celle du triangle initial.
Figure interactive dans GeoGebraTube : triangle médian
Le centre du cercle inscrit dans le triangle médian est le point de Spieker (X(10)). Il est sur la droite de Nagel (IG) qui joint le centre du cercle inscrit au centre de gravité.
Une médiane partage un triangle en deux triangles d'aires égales.
Les droites des milieux partagent un triangle en quatre triangles homothétiques d'aires égales.
Partager un triangle en 6 triangles de même aire
Les trois médianes d'un triangle le partagent en six petits triangles d'aires égales.
Partager un triangle en 3 triangles même aire
Les trois triangles GAB, GBC et GAC sont d'aires égales.
Figure interactive dans GeoGebraTube : médianes d'un triangle
Premier théorème de la médiane − Théorème d'Apollonius
En géométrie analytique ou avec le produit scalaire, on peut vérifier les formes numériques des « théorèmes de la médiane » :
AB2 + AC2 = 2AA’2 + (formule d'Apollonius de Perge − premier théorème de la médiane).
Voir démonstration avec la puissance d'un point par rapport à un cercle
Deuxième théorème de la médiane : calculs vectoriels des côtés et , avec la médiane :
Somme vectorielle de deux côtés du triangle : + = ( + ) + ( + ) = 2 , car + = .
On obtient alors la forme vectorielle du « théorème de la médiane » dans le triangle ABC :
+ = 2 .
Produit vectoriel de deux côtés du triangle : . = ( + ) . ( + ) = 2 + . ( + ) + . ;
. = 2 + ().() = 2 – 2.
On obtient la forme scalaire du « théorème de la médiane » dans le triangle ABC :
. = AA’2 – BC2.
Troisième théorème de la médiane
Avec le produit scalaire : AB2 – AC2 = 2 – 2 = ( + ).( – ) = 2 .(+ ) = 2 ..
Soit H, le point projeté orthogonal de A sur (BC). La projection de sur est , d'où . = . = ..
Donc AB2 – AC2 = 2 ..
D'où |AB2 – AC2| = 2 BC × A’H (troisième théorème de la médiane) ;
En effet, le produit scalaire de deux vecteurs colinéaires est égal à BC × A’H ou à son opposé, d'où la valeur absolue.
Application : lieux et théorèmes de la médiane
Soit ABC un triangle tel que BC = a, AC = b, AB = c et mA = AA’ la médiane relative au côté BC, d'après le « premier théorème de la médiane » on a :
b2 + c2 = 2mA2 + a2/2,
d'où mA2 = b2/2 + c2/2 - a2/4 donc mA = .
a. Si G désigne le centre de gravité du triangle ABC alors GA2 + GB2 + GC2 = (a2 + b2 + c2).
En effet GA = mA d'où GA2 = ()2 mA2 = - a2/9 + 2b2/9 + 2c2/9 ; GB2 = 2a2/9 - b2/9 + 2c2/9 et GC2 = 2a2/9 + 2b2/9 - c2/9.
La somme ds trois carrés donne
GA2 + GB2 + GC2 = (2/9) (a2 + b2 + c2) + (2/9) (a2 + b2 + c2) - (1/9) (a2 + b2 + c2) = [(2+2-1)/9] (a2 + b2 + c2) = (a2 + b2 + c2).
Théorème des trois médianes : la somme des carrés des médianes d'un triangle est égale aux trois quarts de la somme des carrés des côtés.
mA2 + mB2 +mC2 = (a2 + b2 + c2).
En effet mA = GA, mB = GB et mC = GC, d'où (mA2 + mB2 +mC2) = ()2( GA2 + GB2 + GC2) = (a2 + b2 + c2).
b. Que devient cette propriété si on l'applique à un triangle équilatéral ? m = a,
c. Et si on l'applique à un triangle rectangle ? mA2 + mB2 +mC2 = (9/8) c2
Si A’ est les milieu d'un triangle ABC rectangle en C, AA’ est l’hypoténuse du triangle rectangle A’BC et mA2 = (a/2)2 + b2,
De même mB2 = (b/2)2 + a2. On a mC = c/2, donc mA2 + mB2 +mC2 = [(a/2)2 + b2 + (b/2)2 + a2 + (c/2)2] = [ a2/4 + b2 + b2/4 + a2 + c2/4] = [ c2/4 + c2 + c2/4] = (9/8) c2
Pieds des médianes : D'un triangle ABC, il ne reste que les points I milieu de [AB], J milieu de [BC] et K milieu de [CA].
Reconstituer le triangle ABC, voir : le triangle, c'est le pied
WikiPédia : Publimath : théorème de la médiane |
Théorème de la médiane pour le triangle rectangle Pdf manuscrit : démonstration de l'intersection des médianes d'un triangle en un seul point Problèmes de construction : |
Lieux et théorèmes de la médiane Symédianes et point de Lemoine : points caractéristiques du triangle Configuration du trapèze complet Produit scalaire et théorème de la médiane |
La bissectrice d'un angle est la droite qui, passant par le sommet de cet angle, le partage en deux angles de même mesure.
La bissectrice d'un angle est son axe de symétrie.
Théorème de la bissectrice : tout point de la bissectrice d'un angle est équidistant des côtés de cet angle.
Réciproque du théorème de la bissectrice : la bissectrice d'un angle est l'ensemble des points situés à égale distance des côtés de cet angle
Les bissectrices de deux angles supplémentaires adjacents sont perpendiculaires.
Télécharger la figure GéoPlan bissectr.g2w
I centre du cercle inscrit, point X(1) de ETC.
en : incenter - center of the incircle
« Comment construire le cercle tangent à un triangle »
Pour tracer le cercle inscrit dans un triangle, tangent aux trois côtés, construire deux bissectrices ; leur point d'intersection est le centre I du cercle. Projeter ce centre sur un des côtés : on trouve C3, un des points de contact et il suffit alors de tracer le cercle de centre I, passant par ce point de contact C3.
Tâche impossible
Trouver un triangle tel que deux bissectrices soient perpendiculaires !
Les trois bissectrices (intérieures) d'un triangle ABC sont concourantes en un même point I, centre du cercle inscrit dans le triangle (tangent intérieurement aux trois côtés du triangle).
Preuve
Soit I le point d'intersection de deux bissectrices issues de A et de B d'un triangle ABC.
I situé sur la bissectrice issue de A est à une distance r des côtés (AB) et (AC).
I situé sur la bissectrice issue de B, à une distance r du côté (BA), est situé à la même distance r de (BC).
I est donc équidistant de (AC) et de (BC). I est à l'intérieur du triangle, donc est situé sur la bissectrice intérieure issue de C.
Construction à la « règle et au compas », voir : problèmes de construction
Cercle inscrit dans le triangle
Le cercle inscrit est le plus grand cercle que peut contenir ce triangle.
Son centre I est le point de concours des bissectrices.
C'est le barycentre de (A, a) ; (B, b) ; (C, c)
avec a = BC, b = AC et c = AB.
Son rayon r est égal à =, où S désigne l'aire du triangle et p désigne le demi-périmètre : p = (a + b + c).
Les points d'intersection des bissectrices avec le cercle circonscrit sont les milieux des arcs déterminés par les sommets : A2 est le milieu de l'arc BC, B2 est le milieu de l'arc AC et C2 est le milieu de l'arc AB.
Démonstration
Montrer que est la somme de deux vecteurs de même norme.
D'après la définition du barycentre I et en prenant le point A pour origine on a :
(a+b+c) = b + c .
Les vecteurs b et c ont la même norme bc.
Donc, = + = + .
Ces deux vecteurs ont même norme et AB1IC1 est un losange : la diagonale [AI] est la bissectrice de l'angle Â.
Voir : angles inscrits
Les bissectrices extérieures partagent en deux l'angle bordé par un côté du triangle et le prolongement de l'autre côté.
En un sommet, les bissectrices intérieure et extérieure sont orthogonales.
Deux bissectrices extérieures, associées à deux sommets, et la bissectrice intérieure, associée au troisième sommet, sont concourantes.
Leur point d'intersection situé à égale distance des trois côtés du triangle est le centre d'un cercle exinscrit, tangent aux trois côtés du triangle.
Le point I1, intersection de la bissectrice intérieure issue de A et des deux bissectrices extérieures issues de B et C,
est le barycentre de (A, – a) ; (B, b) ; (C, c).
I1 est le centre du cercle (c1) exinscrit au triangle,
son rayon est r1 = = =
(en substituant S avec la formule de l'aire du triangle S = bc sin A).
Relation d'Euler : OI12 = R2 + 2Rr1.
Le point I2, intersection de la bissectrice intérieure issue de B et des deux bissectrices extérieures issues de A et C,
est le barycentre de (A, a) ; (B, – b) ; (C, c).
I2 est le centre du cercle (c2) exinscrit au triangle, son rayon est .
Le point I3, intersection de la bissectrice intérieure issue de C et des deux bissectrices extérieures issues de A et B,
est le barycentre de (A, a) ; (B, b) ; (C, –c).
I3 est le centre du cercle (c3) exinscrit au triangle, son rayon est .
L'ensemble des points équidistants des droites (AB), (BC) et (AC) est formé des quatre points I, I1, I2 et I3.
Le triangle I1I2I3, formé par les bissectrices extérieures, de sommets les centres des trois cercles exinscrits, s'appelle le triangle de Bevan du triangle ABC.
Cercles tangents à trois droites : voir problème de contact DDD
Distances entre les sommets et les points de contact : voir cercles inscrit et exinscrit
Figure interactive dans GeoGebraTube : cercles inscrit et exinscrits
Les bissectrices recoupent le cercle circonscrit aux milieux des arcs déterminés par le côté opposé au sommet de l'angle.
Dans l'exemple ci-contre pour le sommet A du triangle ABC direct,
la bissectrice intérieure (AI) recoupe le cercle circonscrit en A2 qui est le milieu de l'arc BC (parcouru dans le sens trigonométrique) ;
la bissectrice extérieure (AJ) recoupe le cercle circonscrit en A1 qui est le milieu de l'autre arc BC, lorsque l'on parcourt le cercle en sens inverse.
Soit ABC un triangle inscrit dans un cercle (c).
Tracer le diamètre [A1A2] porté par la médiatrice de [BC].
(AA2) et (AA1) sont les bissectrices des angles, de sommet A, formés par les droites (AB) et (AC).
Confusion : dans la page comment-retrouver le centre d'un cercle en 5 eme, confusion de cette figure avec celle des médiatrices
Théorème (du pied) de la bissectrice : IB/IC = c/b
Une bissectrice intérieure de l'angle d'un triangle partage le côté opposé en deux segments de longueurs proportionnelles à celles des côtés adjacents.
La bissectrice intérieure d'un triangle divise le côté opposé en deux segments proportionnels aux deux autres côtés.
Le pied de la bissectrice sur [BC] est I.
On pose AB = c et AC = b.
La parallèle à (AI) passant par B coupe (AC) en D1.
Le calcul des angles permet de montrer que le triangle ABD1 est isocèle.
Donc, AD1 = AB = c.
La propriété de Thalès, dans le triangle BCD1, montre que IB/IC = AD1/AC = c/b.
I est le barycentre de (B, b) et (C, c).
De même (figure de gauche ci-dessus), le pied de la bissectrice extérieure sur (BC) est J ; la parallèle à (AJ) passant par B coupe (AC) en D2.
Le triangle ABD2 est isocèle et AD2 = AB = c.
La propriété de Thalès dans le triangle JAC montre que JB/JC = AD2/AC = c/b.
J, à l'extérieur de [BC], est le barycentre de (B, – b) et (C, c).
IB/IC = JB/JC = c/b : les quatre points [B, C, I, J] forment une division harmonique de rapport c/b.
AB × AC = AI2 + IB × IC.
AB × AC = JB × JC – AJ2.
Télécharger les figures GéoPlan bissect2.g2w ou bissect4.g2w |
Droite qui passe par les pieds des bissectrices extérieures d'un triangle.
Télécharger la figure GéoPlan axe_anti_ortique.g2w
Classe de cinquième
Les hauteurs sont les perpendiculaires abaissées d'un sommet sur le côté opposé.
Les trois hauteurs sont concourantes au même point H orthocentre du triangle.
L'orthocentre, est le point X(4) de ETC
en : orthocenter - intersection of three altitudes
Figure interactive dans GeoGebraTube : hauteurs du triangle
Remarques :
Montrer que les hauteurs d'un triangle sont concourantes
Classe de quatrième
Soit (AhA), (BhB) et (ChC) les hauteurs d'un triangle ABC.
Les parallèles aux côtés du triangle ABC, passant par les sommets opposés, forment un triangle A1B1C1 où A, B et C sont les milieux des côtés.
Les hauteurs (AhA), (BhB) et (ChC) perpendiculaires aux milieux des côtés du triangle A1B1C1 sont les médiatrices de ce triangle. Elles sont concourantes au point H, centre du cercle circonscrit à A1B1C1.
Les hauteurs du triangle médian ABC sont donc concourantes en H.
Figure interactive dans GeoGebraTube : les hauteurs d'un triangle sont concourantes
Classe de premiière
L'orthocentre H est le barycentre de [A, tan(Â)] ; [B, tan(B)] ; [C, tan(C)].
Quadrilatère orthocentrique (ou groupe orthocentrique)
Définition : chaque sommet du quadrangle est l'orthocentre du triangle ayant pour sommets les trois autres points.
Si H est l'orthocentre du triangle ABC,
A est l'orthocentre de BCH, B l'orthocentre de ACH, C l'orthocentre de ABH.
ABCH est un quadrangle orthocentrique.
en : symmetrical of the orthocentre
Notations
H est l'orthocentre du triangle ABC ;
A’ : B’ : C’ ; les milieux des cotés ;
hA, hB, hC les pieds des hauteurs.
Symétriques de l'orthocentre
Les intersections fA, fB, fC des hauteurs avec le cercle circonscrit sont les symétriques de H par rapport aux côtés du triangle.
Les symétriques sA, sB, sC de l'orthocentre par rapport aux milieux des côtés se trouvent sur le cercle circonscrit.
Figure interactive dans GeoGebraTube : symétriques de l'orthocentre
Démonstration - voir droite d'Euler
grec : Γεωμετρια − Exemple de figure géométrique
Ci-dessous deux constructions au compas avec des cercles définis par symétrie ou définis par des points cocycliques.
Nous exploiterons ces figures pour démontrer les propriétés du triangle orthique ou le théorème de Clifford.
Quatre cercles de même rayon
Tracer le centre O du cercle circonscrit (c) au triangle ABC.
Construire le point O1 symétrique de O par rapport à (BC).
Le cercle (c1) de centre O1 passant par B et C est symétrique du cercle circonscrit.
De même tracer les centre symétriques O2 et O3 et les cercles (c2) et (c3).
Ces trois cercles se coupent en H, orthocentre du triangle, ce qui permet de construire les trois hauteurs (AH), (BH) et (CH) avec un compas.
Cercles circonscrits
Les symétries par rapport aux côtés du triangle transforment le cercle circonscrit au triangle ABC en des cercles passants par H : les cercles circonscrits au triangle ABC et aux triangles AHB, BHC et CHA sont de même rayon.
Démonstration
Les symétriques fA , fB et fC de l'orthocentre par rapport aux côtés du triangle sont situés sur le cercle circonscrit au triangle.
L'orthocentre H symétrique de fA est situé sur le cercle (c1) symétrique du cercle circonscrit (c),
de même H est sur les cercles (c2) et (c3).
Voir : droite d'Euler
Figure interactive dans GeoGebraTube : quatre cercles de même rayon
Les quatre points A, B, C et H jouissent de la propriété que l'un d'entre eux est l'orthocentre du triangle formé par les trois autres.
A est l'orthocentre de BCH, B l'orthocentre de ACH, C l'orthocentre de ABH.
On dit que les quatre points forment un groupe orthocentrique.
Voir aussi : groupe orthocentrique dans l'espace
Les trois hauteurs d'un triangle sont concourantes au même point H.
ABC est un triangle ayant un angle aigu en A.
hB et hC les pieds des hauteurs.
Les hauteurs (BhB) et (ChC) se coupent en H.
La droite (AH) coupe [BC] en hA.
Les angles droits BhBC et BhCC sont inscriptibles dans une même demi-circonférence de diamètre [BC].
Pareillement les quatre points hB, A, hC et H sont sur une même circonférence de diamètre [AH].
Dans ce cercle, les angles inscrits HhBhC et HÂhC sont égaux.
Dans le demi-cercle les angles inscrits BChC et BhBhC sont aussi égaux ;
par suite BAhA = BChC car égaux à l'angle BhBhC ;
les triangles ABhA et BChC, ayant en outre l'angle B en commun, sont semblables.
Le triangle ABhA est aussi rectangle : l'angle AhAB est droit et (AH) est la troisième hauteur qui coupe [BC] en hA.
Figure interactive dans GeoGebraTube : hauteurs - démonstration d'Archimède
Si ABC est acutangle (dont les trois angles sont aigus) H est le centre du cercle inscrit dans hAhBhC
et les points A, B, C sont les centres des cercles exinscrits à hAhBhC.
WikiPédia : Hauteurs d'un triangle
O centre du cercle circonscrit, point X(3) de ETC.
en : circumcenter - center of the circumscriebed circle
Figure interactive dans GeoGebraTube : médiatrices d'un triangle
Feuille de travail dynamique avec GeoGebra – Figures classiques
Retrouver cette figure : problème de contact PPP
Application : retrouver le centre d'un cercle
Retrouver le centre avec la règle à bords parallèles
Problème de Napoléon : construction au compas seul
Construire un triangle connaissant ses médiatrices
WikiPédia : Médiatrice
Accompagnement du programme de 5e
Dans le cas du concours des médiatrices d'un triangle, c'est la caractérisation de la médiatrice d'un segment à l'aide de l'équidistance qui intervient. Elle est mobilisée deux fois dans un sens et une fois dans l'autre sens.
La médiatrice d'un segment est la droite perpendiculaire au segment en son milieu. C'est l'ensemble des points équidistants des extrémités du segment.
Les trois médiatrices d'un triangle sont concourantes au même point, centre du cercle circonscrit au triangle.
A’, B’ et C’ sont les milieux des côtés du triangle ABC.
Soit O l'intersection des médiatrices de [AB] et de [BC].
Pour la médiatrice (OC’) on a OA = OB et pour (OA’) on a OB = OC.
D'où par transitivité OA = OC ; O appartient à la médiatrice de [AC].
Les trois médiatrices sont concourantes en O, centre du cercle circonscrit.
Remarques :
Barycentre
Le point O est le barycentre de [A, sin(2A)] ; [B, sin(2B)] ; [C, sin(2C)].
Avec la relation vectorielle d'Euler = + + ,
on trouve aussi que O est le barycentre des trois points pondérés :
[A, tan(B) + tan(C)] ; [B, tan(Â) + tan(C)] ; [C, tan(Â) + tan(B)].
La médiatrice de la base d'un triangle isocèle est axe de symétrie du triangle.
Les autres droites remarquables (médiane, hauteur, bissectrice) relatives à la base sont confondues avec cette droite.
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